L’école buissonnière

 

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Biotopes

Bassin de l’Esteron

Vers la liste des Biotopes des Alpes-Maritimes (et zones proches)

 

       L’Esteron est un affluent de la rive droite du Var, de 67 km de long environ, dont le bassin hydrographique se trouve presque entièrement dans le département des Alpes-Maritimes, à l’exception d’une petite partie proche de la source qui se situe dans les Alpes de Haute-Provence.

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       Biotopes particuliers de ce domaine :

 

               - Rivière des Préalpes (de moyenne altitude) : Le Riolan à Pont des Miolans :

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       Limites du bassin hydrographique de l’Esteron :

 

- au nord, à l’est et au sud-est : le bassin du Var (dont il est l’affluent).

           - à l’ouest et au sud ouest : le bassin du Verdon et de son affluent, l’Artuby (dont les eaux vont rejoindre la Durance).

           - au centre sud : le bassin du Loup (un petit fleuve côtier des Alpes-Maritimes).

 

       Altitude maximale et minimale du bassin : de 1893 m. au sommet de la Montagne de Teillon, à 100 m. au confluent de l’Esteron et du Var.

 

       Au fil de l’eau : L’Esteron est un des principaux affluents du Var. Il a la particularité de couler entièrement dans les Préalpes de Grasse (ou Préalpes de Castellane).

 

       Il prend sa source dans les Alpes de Haute-Provence, vers 1150 m. d’altitude, au pied du versant est de la Montagne de Teillon qui domine la région de Castellane et se met à couler vers l’est, ce qui restera sa direction générale durant tout son cours.

 

       Il pénètre rapidement dans le département des Alpes-Maritimes; à ce niveau, sa pente est modérée et le fond de sa vallée parfois large. Après être passé sous le village de St Auban, il s’enfonce dans la superbe clue de St Auban, un véritable coup de couteau qui entaille un chaînon des Préalpes. Les parois qui bordent l’Esteron y sont verticales et trouées de grandes grottes. Son lit est rempli de gros rochers creusés de marmites.

 

       A la sortie de la clue (888 m.), l’Esteron se calme, passe sous Briançonnet puis à Gars (775 m.).

       Plus en aval, il va traverser de nouveau le même chaînon des Préalpes par la très impressionnante clue d’Aiglun, longue de 2 kilomètres environ et flanquée de parois calcaires de 300 mètres de hauteur. A la sortie de cette nouvelle clue, lorsqu’il coule sous le village d’Aiglun, l’Esteron n’est plus qu’à 450 m. d’altitude.

 

       Dans cette partie de son bassin, la vallée de l’Esteron est bordée de 2 grands chaînons parallèles axés ouest-est : au nord, celui qui le sépare du Var dominé par le Mont Vial (1549 m.) et au sud, celui du Cheiron (1778 m.) qui le sépare du Loup.

 

       Il reçoit les eaux du Riolan qui débouche lui aussi d’une des plus belles clues de la région et va atteindre bientôt Roquesteron (310 m.), le plus important village qu’il arrose.

 

La clue du Riolan (Alpes-Maritimes), 630 m. d’alt., le 29 Février 2008.

 

Ci-dessous, dominant la vallée de l’Esteron et le village de Roquesteron, les barres rocheuses (ici, celles du Mont Long, 1063 m.) caractéristiques des chaînons des Préalpes de Grasse.

L’Esteron à Roquesteron (Alpes-Maritimes), 305 m. d’alt., le 15 Mai 2005.

 

       En aval, son cours devient assez paisible et l’Esteron traverse plusieurs petits bassins au fond plat. Puis, il se resserre à nouveau, franchit les sauvages gorges de l’Esteron, passe sous Gilette, et rejoint le Var, à 100 m. d’altitude, en un endroit où le lit des 2 cours d’eau réunis fait plusieurs centaines de mètres de large, chose assez rare dans les Alpes-Maritimes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers la liste des Biotopes des Alpes-Maritimes (et zones proches)

Faune du domaine

Escargots, limaces :

Helicigona lapicida

Pomatias elegans

Radix (ou  Lymnaea) ovata

Solatopupa similis

Trochoidea (Trochoidea) trochoides

Zebrina detrita

Araignées :

Agalenatea redii (Epeire de velours)

Araneus angulatus

Heriaeus hirtus

Philaeus chrysops

Philodromus cf aureolus

Pistius truncatus

Synema  globosum (Araignée Napoléon)

Thomisus onustus (Thomise enflée)

Myriapodes :

Glomeris intermedia

Coléoptères (scarabées, ...) :

Arima marginata

Cicindela campestris (Cicindèle champêtre)

Liparus dirus

Oxythyrea funesta (Cétoine grise)

Tropinota (Epicometis) hirta (Cétoine hérissée)

Hétéroptères (punaises) :

Gerris lacustris

Hydrometra stagnorum (Hydromètre)

Piezodorus lituratus (Punaise des genêts)

Psacasta (Psacasta) exanthematica

Rhopalus (Rhopalus) subrufus

Lépidoptères (papillons) :

Aglais io ou Inachis io (Paon du jour)

Aglais urticae (Petite tortue)

Aricia agestis (Argus brun ou Collier-de-corail)

Callophrys rubi (Argus vert)

Glaucopsyche (Glaucopsyche) melanops (Azuré de la Badasse)

Iphiclides podalirius (Flambé)

Jordanita sp.

Melanargia galathea forme procida (Demi-deuil)

Nymphalis polychloros (Grande Tortue)

Pyrausta purpuralis (Pyrale pourpre)

Scotopteryx moeniata (Ortholite fortifiée)

Vanessa atalanta (Vulcain)

 

Flore du domaine

Asplenium trichomanes (Capillaire des murailles)

Aster sedifolius (Aster à feuilles d’orpin)

Astragalus monspessulanus (Astragale de Montpellier)

Bituminaria bituminosa ou Psoralea bituminaria (Psoralée à odeur de bitume ou Trèfle bitumineux)

Borago officinalis (Bourrache officinale)

Centranthus ruber (Centranthe rouge ou Valériane rouge)

Ceterach officinarum (Cétérach officinal)

Cichorium intybus (Chicorée sauvage)

Cistus albidus (Ciste cotonneux)

Cymbalaria muralis (ex-Linaria cymbalaria) (Cymbalaire des murs ou Ruine-de-Rome)

Diatelia tuberaria (Hélianthème tubéraire ou ligneux)

Echinops sphaerocephalus (Oursin à têtes rondes)

Echium vulgare (Vipérine commune)

Erysimum ruscinonense (Vélar de Provence ou du Roussillon)

Eupatorium cannabinum (Eupatoire chanvrine)

Fritillaria involucrata (Fritillaire à involucre)

Genista cinerea (Genêt cendré)

Geranium sanguineum (Géranium sanguin)

Helianthemum nummularium (Hélianthème commun ou nummulaire)

Hepatica triloba ou Hepatica nobilis ou Anemone hepatica (Hépatique)

Iberis linifolia subsp. stricta (Ibéris à feuilles étroites)

Laserpitium gallicum (Laser de France ou Laser odorant)

Limodorum abortivum (Limodore à feuilles avortées)

Linaria supina (Linaire couchée)

Melittis melissophyllum (Mélitte à feuilles de mélisse)

Orobanche gracilis (Orobanche grêle)

Pallenis spinosa (Pallénis épineux)

Potentilla neumanniana (Potentille de printemps)

Primula marginata (Primevère marginée)

Primula vulgaris (Primevère acaule)

Pteridium aquilinum (Fougère aigle)

Ribes uva-crispa (Groseillier à maquereaux)

Satureja montana (Sarriette vivace ou des montagnes, Pèbre d’ai)

Scrophularia lucida (Scrofulaire luisante)

Senecio cineraria ou Jacobaea maritima (Séneçon cinéraire)

Senecio lividus (Séneçon livide)

Stachys recta (Epiaire droite)

Thymus serpyllum (Thym serpolet)

Thymus vulgaris (Thym commun)

Umbilicus rupestris (Nombril-de-Vénus commun)

 

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