Les Armadillidiidés

L’école buissonnière

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Biotopes

Les Armadillidiidés

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Famille des Armadillidiidés (Armadillidiidae) :

250 espèces de 0,5 à 2,5 cm.

Corps plus bombé que les autres cloportes.

Comme souvent chez les cloportes, les jeunes venant d'éclore n'ont que 6 paires de pattes au lieu de 7.

La mère peut prodiguer des soins parentaux.

Habitat : Dans la litère et les débris.

Distribution géographique : Europe et région méditerrannéenne.

Sommaire :

- Armadillidium depressum

- Armadillidium maculatum (endémique)

- Armadillidium vulgare (Armadille vulgaire)

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Armadillidium depressum

Armadillidium depressum (Brandt 1833).

Ordre des Isopodes (Isopoda), Sous-Ordre des Oniscides (Oniscidea), Infra-Ordre des Ligiamorphes (Ligiamorpha), Famille des Armadillidiidés (Armadillidiidae) :

20 mm.

Lame frontale plus large que haute contrairement à nasatum.

Forme des pléonites dont les côtés sont élargis.

Mâles adultes uniformément gris.

Juvéniles et femelles présentant des taches jaunes longitudinales.

Granulations très faibles.

Ci-dessous, une femelle en vadrouille sur un rocher, ce qui nous a permis de l’observer à loisir et sous tous les angles :

Irougne d’Ilonse (Alpes-Maritimes), 600 m. d’alt., le 1er Juin 2007.

On voit nettement ci-dessous les pseudo-trachées qui lui permettent de respirer :

Irougne d’Ilonse (Alpes-Maritimes), 600 m. d’alt., le 1er Juin 2007.

Espèce synanthrope (présente au voisinage de l’homme), dans les villages, maisons, jardins.

D’après Vandel , « fort commune dans les régions françaises proches de l’Italie », abonde dans les Alpes Maritimes, déjà moins fréquente dans le Var et les Bouches du Rhône.

Espèce expansive qui aurait pris naissance en Ligurie (Riviera tout comme nasatum) pour remonter le long de la façade atlantique.

Présente en Italie, France, Grande Bretagne au Sud Ouest.

A chercher de nuit sur les vieux murs, ils sortent des fissures et sont faciles à repérer car gros à l’âge adulte.

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Armadillidium maculatum

Armadillidium maculatum (Risso, 1816).

Ordre des Isopodes (Isopoda), Sous-Ordre des Oniscides (Oniscidea), Infra-Ordre des Ligiamorphes (Ligiamorpha), Famille des Armadillidiidés (Armadillidiidae) :

L : 10 à 15 mm, peut-être plus.

Bandes blanches sur les péréionites (plaques dorsales), 7 taches blanches le plus souvent fusionnées formant une bande.

L’individu ci-dessous a été rencontré après un orage marchant au sol sur une pente très ensoleillée des proches abords de Nice.

Semble assez commun puisque nous l'avons revu dans une anfractuosité de rocher dans le même type d'habitat.

Col de Châteauneuf (Alpes-Maritimes), 650 m. d’alt., le 28 Avril 2006.

Ci-dessous, un autre individu trouvé non loin de Nice, dans un recoin de collines :

La Roquette sur Var (Alpes-Maritimes), 350 m. d’alt., le 15 Juin 2008.

Ci-dessous, en plein village, sur une façade ombragée, 4 individus se promenaient par un bel après-midi d’été !

Baiardo (Imperia, Liguria, Italia), 910 m. d’alt., le 20 Juin 2008.

Quant à celui du dessous, c’est sur la façade de la chapelle St Michel située à 1100 mètres d’altitude, sur la crête séparant les vallées du Paillon et de la Vésubie qu’il circulait début mai :

Chapelle St Michel - Rocca Sparviera (Alpes-Maritimes), 1100 m. d’alt., le 9 Mai 2009.

Endémique des Alpes Maritimes comme en témoigne sa description par notre naturaliste Risso, d'une partie du Var et de Corse.

Un grand merci à Emmanuel du Monde des Insectes qui l'a identifié !!!

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Armadillidium vulgare

Armadillidium vulgare (Latreille 1804). Appelé aussi armadille vulgaire en français.

Ordre des Isopodes (Isopoda), Sous-Ordre des Oniscides (Oniscidea), Infra-Ordre des Ligiamorphes (Ligiamorpha), Famille des Armadillidiidés (Armadillidiidae) :

Isopode terrestre.

Dimensions : en moyenne : 15 mm sur 7 mm; en France : 19 mm sur 8 mm; en Corse et en Italie : 21 mm sur 11 mm.

L’individu ci-dessous se trouvait aux abords d'une anfractuosité rocheuse à l'abri de laquelle il n'a pas tardé à se réfugier !!!

Mont Cima - Aspremont (Alpes-Maritimes), 680 m. d'alt., le 5 Mai 2005.

Une autre coloration ci-dessous. A remarquer qu’il ne se met pas forcément en boule si on le manipule.

Botanischer Garten Hamburg (Basse-Saxe, Allemagne), 20 m. d’alt., le 10 Août 2007.

Corps très bombé.

Dichromisme sexuel : mâle gris acier, femelles plus ou moins marbrées mais certaines femelles sont grises et certains jeunes mâles peuvent être marbrés.

Les uropodes sont aussi longs que larges, en forme de bêche.

S'enroule sur lui même et prend l'aspect d'une boule en cas de danger.

Se rencontre aussi dans les bois de feuillus, sous les pierres ou dans la mousse. Affectionne les lieux plus secs que les autres espèces.

On le trouve à peu près partout en Europe.

Il en existe 7 espèces voisines, ce qui rend l'identification difficile.

Voir Armadillidium, Glomeris, Porcellio.

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D’autres espèces d’Armadillidium :

A. esterelanum (Dollfus, 1887) Long de 18 à 19 mm, il ressemble à Armadillidium maculatum mais n'a que 5 taches claires qui ne se rejoignent jamais.

Armadillidium nasutum (Budde-Lund, 1885)

L : 21 mm sur 7 mm.

Possède un lobe frontal saillant assez haut et peu large en forme de casquette ou de museau entre les antennes.

Scutellum est aussi large que haut alors que chez A. vulgare, il est plus large que haut .

Telson moins large que chez A. vulgare, à pointe plus aiguë.

Alternance de lignes claires et foncées sur péréionites caractéristiques.

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