L’école buissonnière

 

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Sommaire :

- Coremata des Papillons (notamment Zygaena)

- Sexe des chenilles

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Coremata des papillons (notamment Zygaena)

 

Les coremata, pluriel de corema, sont définis par de la Torre Bueno (1950) comme « des touffes odorantes spécialisées situées près du bout de l’abdomen chez certains mâles Lépidoptères », une description qui laisse planer quelques doutes selon qu’il s’agit d’un producteur de parfum ou d’un émetteur de parfum, interne ou externe, contrôlé ou pas.

Ils sont de fait glandulaires, internes et apparemment volontairement évaginables.

Les coremata sont présents chez la plupart des mâles Zygaena, absents chez les Procrinidae européens.

Ils sont reliés à des glandes qui chargent les écailles de molécules odorantes.

La molécule est un triméthylpentedecanol très proche de celui que l’on trouve dans les knauties ou autres Dipsacacées, plantes qu’ils adorent visiter.

Les mâles Zygaena évaginent (sortent) ces pompons blancs situés au bout del’abdomen et bourrés de phéromones pour tenter un accouplement si la femelle est réceptive.

Dans le cas de Aslauga, Lycaénidé Liphrynidé africain, le coremata est situé sur le bord distal de la poche, très près de l’abdomen et donc plus exposé au déplacement accidentel.

Au repos, les organes génitaux sont rétractés et la poche est aplanie, le coremata est presque complètement à l’intérieur de l’abdomen.

Pendant l’accouplement, cependant, les organes génitaux sont poussés vers l’extérieur, la poche et le coremata sont évaginés, le frottement arrive à la perte d’une partie des coremata.

Les molécules odorantes sont fortement liées à la plante hôte de la chenille.

 

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Le sexe des chenilles

 

       Normalement on ne peut pas déterminer le sexe au vu de la chenille mais il existe quelques exceptions liées plus aux dimensions qu’aux coloris.

       Chez quelques familles par exemple les Lasiocampidés les femelles sont bien plus volumineuses et donc les chenilles atteignent une dimension plus grande de telle façon que si on n’élève que les plus gros exemplaires, on ne se retrouve qu’avec des femelles.

       Il y a donc pour certaines de ces chenilles femelles une mue supplémentaire et il est donc possible de déterminer le sexe des chrysalides.

       Chez les papillons de jour par contre, les sexes sont quasiment indifférenciables.

       Il existe des espèces de Lépidoptères dont les larves peuvent être prédisposées à devenir des adultes de sexe féminin à cause de leur dimension. Toutefois il existe pourtant un moyen plutôt efficace pour résoudre le dilemme.

       S’il est vrai que les chenilles ne disposent pas de l’appareil reproducteur dans la mesure où elles ne sont pas destinés à s’accoupler pendant cette période de leur vie, quand elles deviennent des chrysalides, il est possible de distinguer les mâles des femelles en observant tout simplement la partie inférieure.

       Bien sûr, cela n’est pas valable pour toutes les espèces.

       Voici un petit schéma explicatif pris sur le forum italien Natura Mediterraneo :


 

 

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