L’école buissonnière
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Diatomées et noyades
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Les diatomées sont des micro-
Elles appartiennent à la classe des Bacillariophyceae, de la lignée des plantes microscopiques unicellulaires appelés Chrysophytes dont le groupe est si nombreux, plus de 10000 espèces, qu’il produit à lui seul plus d’oxygène que tous les autres groupes réunis.
Présents depuis les origines de la Terre, ils sont des milliards.
Certains sols en sont exclusivement constitués : la terre de diatomées qui est utilisée comme du charbon actif dans les filtres pour piscines et aussi commercialisée comme abrasif.
Elles sont magnifiques vues au microscope avec leurs jolies petites coquilles en silice de toutes formes et configurations.
Théoriquement, les diatomées varient selon les différents types d'eau.
Si on en retrouve dans les organes, c'est que la victime s'est noyée.
Leur présence dans le corps est une preuve irréfutable de noyade pour certains médecins légistes qui pensent que le fait d’inhaler de l’eau fait pénétrer les diatomées dans le système alvéolaire et dans le sang et qu’elles se déposent par la suite dans le cerveau, les reins et les autres organes y compris la moelle épinière.
Pour eux, la présence de diatomées signifie obligatoirement noyade.
On peut même déterminer très précisément dans quelle eau une victime s'est noyée
en étudiant les espèces de diatomées car elles sont souvent spécifiques à certains
milieux et leur présence et leur assemblage à l’intérieur ou à l’extérieur du corps
peut servir d’échantillon de contrôle quand il s’agit d’identifier un micro-
De même si on veut déterminer si un corps s’est déplacé ou s’il a séjourné dans de l’eau salée dans une rivière, un marécage ou un estuaire.
En premier lieu on récolte des échantillons dans tous les milieux et micro-
Ces assemblages présentent toutes sortes de variations au niveau de la composition, de la présence ou absence d’espèces mineures, et de la proportion des espèces dominantes qui témoignent de la diversité des habitats et aussi de la profondeur de l’eau où ils ont été prélevés (mi profondeur où le courant est modéré), fleur d’eau (moins de deux mètres de profondeur où le courant est ralenti), au dessus du niveau de l’eau.
On établit donc une analyse de groupe afin d’établir les statistiques.
Pour comparer les échantillons de référence à ceux prélevés sur la victime on se sert d’une fonction de transfert appelée « technique moderne analogue ».On calcule ainsi les disparités existant entre les deux échantillons.
Les diatomées pénètrent dans le corps par inhalation, ingestion ou aspiration et donc pas post mortem, puis, elles se mettent à circuler dans les organes et dans la moelle en se faufilant partout où leur taille le permet. Dans à peu près 30% des cas, on retrouve des diatomées dans la moelle des noyés, le pourcentage tombe à 10% si la noyade s’est produite dans une baignoire ou dans un bassin alimenté par l’eau de la ville parce que l’eau à usage domestique est filtrée et traitée, elle contient donc moins de diatomées.
Lorsque on en trouve dans de l’eau domestique, elles proviennent le plus souvent de produits de nettoyage, mais ce sont des espèces très particulières et donc bien reconnaissables.
Les concentrations de diatomées dans la moelle osseuse sont en général proportionnelles à celle du milieu où s’est produit la noyade et cette concentration varie selon le cycle de floraison.
Dans l’hémisphère Nord, la floraison des diatomées a lieu au printemps et en automne ce qui fait que dans les rivières et les lacs la concentration la plus élevée est en été et la plus basse généralement en hiver.
Pour qu’il y ait transport de diatomées il faut qu’il y ait eu aspiration d’eau, car les diatomées résistent au mucus du système respiratoire et ont la capacité de passer du système circulatoire aux organes internes. Donc le sang doit circuler pour que les diatomées pénètrent dans la moelle.
Cependant, on ne retrouve des diatomées que dans un tiers des cas de noyades.
Ce qui s’explique par diverses raisons dont les trois principales sont :
La collecte des échantillons : si une quantité infime s’est introduite dans le canal médullaire, on peut ne pas en trouver dans l’échantillon prélevé.
Les victimes : les personnes faisant de l’hyperventilation ou celles qui sont sujettes à des spasmes du larynx peuvent mourir très vite et donc inhaler moins d’eau.
En dernier lieu, une très petite quantité de sang circule dans les os et la moelle.
Il faudrait donc des prélèvements provenant des poumons, du cerveau, des reins du foie et de la rate pour avoir plus de chances de trouver des diatomées car ces organes sont plus vascularisés.
Si on ne trouve des diatomées que sur la surface externe de l’os et pas dans le canal médullaire, c’est soit qu’il y a eu erreur en récoltant les échantillons de référence, soit que la victime était déjà morte quand elle a été immergée dans la rivière. Ce qui sous entend qu’elle s’est noyée ailleurs, dans de l’eau filtrée ou qu’elle est morte rapidement, par suffocation.
Des liens très utiles pour en savoir plus :
Métissage : la botte secrète des diatomées : http://www2.cnrs.fr/presse/journal/4179.htm
Articles généraux :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bacillariophyta
http://www.cosmovisions.com/diatomees.htm
Filtre à diatomées :
http://piscine.aujardin.info/filtre-
Beautés et diversité des diatomées marines :
http://www.diatomloir.eu/Site%20Diatom/Index.html
Diatomées, indicateur de la qualité de l’eau :
http://www.modul-
Capturez et préparez vos diatomées pour les observer :
Les diatomées comme insecticide :
http://www.penntybio.com/insectes/terre-
