L’école buissonnière
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L’Homme face à la chaleur et au froid
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L'homme est homéotherme, donc sa température ne varie que faiblement.
A 33°, il tombe en hypothermie; au delà de 42°, c'est la mort.
Le cerveau contrôle le système nerveux central qui subit le froid plus qu'il ne s'y adapte.
La régulation de la température se fait par dilatation ou constriction des vaisseaux sanguins.
Quand la température chute, la circulation sanguine se concentre dans les organes nobles : cerveau, coeur, reins, poumons.
Entre 37et 33°, le corps lutte, le rythme cardiaque s'accélère ainsi que la respiration.
Parler devient difficile, le corps commence à frissonner et cherche des réserves qu'il distribue plus rapidement grâce à l'accélération de la circulation sanguine.
Mais comme le sang s'accumule dans la partie centrale du corps; il abandonne les extrémités provoquant des lésions comme les engelures.
Doigts et orteils bleuissent; si les gelures superficielles sont réversibles, les profondes peuvent mener à l'amputation.
Ceci s'explique par la diminution du diamètre des vaisseaux périphériques; si la température des tissus descend au dessous du point de congélation du plasma (un peu en dessous de 0°C) la formation de cristaux provoque une déshydratation entraînant plus ou moins vite la mort des cellules.
Cette nécrose touche d'abord les extrémités avant de remonter.
Réchauffer un corps en hypothermie dépend de la température à laquelle le corps s'est abaissé.
Au-
Si elle est faible, on procède à un réchauffement lent tout en surveillant constamment le coeur qui peut se mettre en fibrillation.
Si elle est plus sévère, on procède à une circulation extra corporelle; le sang est pompé hors du corps, purifié car l'hypothermie engendre une production de toxine, et réinjecté.
Le coeur se remettant à battre, le sang met les toxines en circulation ce qui peut provoquer la fibrillation du coeur.
Comment se préparer au froid ?
Des techniques de concentration permettent de mieux ressentir l'afflux sanguin dans les extrémités.
Une méthode de sophrologie permet de ralentir le rythme cardiaque.
Mais s'habituer progressivement au froid est la méthode la plus probante.
Dans le grand froids, poils et cheveux poussent très rapidement, même si le rapport entre les deux n'a jamais été prouvé scientifiquement.
Le goût pour le sel et les graisses se développe ce qui s'expliquerait par l'état de stress généré par le grand froid qui provoque la sécrétion d'adrénaline nécessitant un apport de corps gras.
Ce goût se calque sur celui des Inuits qui mangent des viandes riches en graisses (phoque, narval ou omble) crues ou faisandées.
D'après National Geographic, Mars 2007.
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Un coup de chaleur peut laisser des séquelles importantes notamment au niveau du cerveau et peut entraîner dans des cas extrêmes le décès.
Sont particulièrement concernés les jeunes enfants et les personnes âgées.
Le corps de ces personnes fragiles éprouve des difficultés à s’autoréguler en cas de montée importante de la température.
Tout commence en général par de la fatigue, des nausées, des maux de tête et une accélération de la respiration.
Lorsque le corps atteint les 40°c, le sujet a la peau rouge et brûlante, la langue sèche, la nuque raide et des convulsions peuvent apparaître.
A son paroxysme le coup de chaleur entraîne une perte de conscience et un coma.
Une chaleur excessive provoque une sudation importante et donc la perte de tous les minéraux ; le manque de sodium et potassium fait que le cœur tombe en arythmie car les impulsions ne sont plus transmises correctement ce qui peut aller jusqu’à la crise cardiaque.
Pour éviter de tels accidents, on conseille de prendre quelques mesures simples et efficaces.
Lors des transports en voiture, il faut s’assurer que le jeune enfant soit suffisamment aéré.
Il ne faut pas hésiter à le découvrir, à le mouiller régulièrement et à le faire boire.
Aux premiers signes de faiblesse, l’enfant devra être hydraté avec un linge humide ou un brumisateur avant l’arrivée des secours.
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